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Après avoir survécu au COVID Serge band revient en cet automne 2023 avec un nouveau chapitre. Une dizaine de titres tout neufs qui pourtant semblent tout droit sortis d'une vieille bande magnétique retrouvée par hasard au fond du tiroir d'une commode poussiéreuse.

Bienvenue dans les ARCHIVES inédites de Serge band enregistrées et masterisées par David Grillon avec la participation exceptionnelle de Lord Campbell (Silver Dust) pour un voyage au pays des vivants toute guitares hurlantes.

Titres


Paroles

Archive

(G. Queloz / T. Queloz)

Voir le clip

Ne maquille pas ton âme
On est fait de ses drames
Tout en haut du sablier
On regarde s’enfuir le sable sur nos pieds
En attendant d’être aspiré

Je sècherai tes larmes
Mais il faudra qu’on rame
Contre-courant pour s’échapper
Nous n’aurons pas le choix de la direction
Mais force de détermination

Je suis une archive dans le souffle d’un siècle effondré
Rien qu’une archive dans le souffle d’un siècle effondré
Si j’existe c’est avant tout pour te rassurer


Soudain je m’éteindrai
Avec le son de ta voix
La seule qui peut me raconter
On a vu s’enfuir le sable sur nos pieds
Promis à se faire aspirer

Je suis une archive dans le souffle d’un siècle effondré
Rien qu’une archive dans le souffle d’un siècle effondré
Si j’existe c’est avant tout pour te rassurer

Je suis une archive dans le souffle d’un siècle effondré
Rien qu’une archive dans le souffle d’un siècle effondré
Si j’existe c’est avant tout pour te rassurer
Si j’existe c’est avant tout pour te rassurer

Une partie de plus

(G. Queloz / T. Queloz)

Audio officiel

Un verre pour un soir de larme
La peau de ta joue, un soir d’été
Un cri pour sonner l’alarme
A peine morte, la nuit oubliée

N’est-il pas l’heure de laisser la place ?
La saison, je l’ai laissé filer
Je vois pourtant d’où vient la menace
Les lois du cœur m’ont laissé tomber

Quoi qu’on en dise, quoi qu’on en fasse
Une partie de plus, juste une partie de plus
Une partie de plus, juste une partie de plus


Un verre pour un soir de drame
La peau de ta joue, un soir d’été
Même si je vous l’avoue Madame
Qui me dit que vous me laisserez filer ?

N’est-il pas l’heure de laisser la place ?
La saison finit par m’épuiser

Quoi qu’on en dise, quoi qu’on en fasse
Une partie de plus, juste une partie de plus
Une partie de plus, juste une partie de plus

C’est la loi

(G. Queloz / T. Queloz)

Audio officiel

J’ai vu des feux bleus au plafond de ma chambre
C’est pas l’ambulance qui vient m’aider à descendre
C’est la loi, je te dis que c’est la loi

C’est la loi qui vient me prendre, ramasser les cendres
Sa vérité répandre, ta liberté reprendre, c’est la loi

La main sur le cœur, jurer les deux poings liés dans le dos
Il n’y a pas de vainqueur quand on met les doigts
Dans ses rouages sombres, bien huilés et trop étroits
C’est la loi


Et puis les barreaux m’ont découpé l’horizon
Avant d’être jugé j’étais déjà en prison
C’est la loi, je te dis que c’est la loi

C’est la loi qui vient te prendre, ramasser les cendres
Ta vérité descendre, ta liberté reprendre, c’est la loi

La main sur le cœur, jurer les deux poings liés dans le dos
Il n’y a pas de vainqueur quand on met les doigts
Dans ses rouages sombres, bien huilés et trop étroits
C’est la loi

A pas de velours

(G. Queloz / T. Queloz)

Voir le clip

C’est à pas de velours que nous irons faire un p’tit tour
Le long du corridor, nous en ouvrirons les portes
On y verra des trésors, des défis que l’on emporte
Des marches un peu hautes à embrasser

Puis tu marcheras seul et tu descendras dans la cour
Je garderai un œil, prêt à te rattraper
Tu y trouveras tes propres rêves au hasard d’un sentier
Tu sauras vite, seul, te relever

Jamais eu peur de la mort avant d’avoir tenu ton corps
Dans mes bras qui s’endort, entre mes mains c’est de l’or
Même pas peur de la mort avant d’avoir donné la vie
Dans mes bras qui s’allume, entre mes mains c’est la vie


Puis tu te retourneras car tu n’entendras plus ma voix
Par une porte dérobée, je me serai envolé
Tu garderas dans ton cœur l’amour et toutes ces fleurs
Qu’on aura ensemble fait pousser

Jamais eu peur de la mort avant d’avoir tenu ton corps
Dans mes bras qui s’endort, entre mes mains c’est de l’or
J’avoue j’ai peur de la mort après t’avoir donné la vie
Et si la vie te mord, n’oublie pas où je suis

Et si la vie te mord, n’oublie pas où je suis

Voyage au pays des vivants

Avec la participation guitare et voix de Lord Campbell (Silver Dust)

(L. Chris / M. Jones / T. Brown)

Audio officiel

Le jour de ma naissance
Un scarabée est mort
Je le porte autour de mon cou
Fleur de porcelaine
Aux parfums interdits
Je n’accepterai que les fous
Je ne recommencerai jamais ce que j’ai fait

Jouets de soldats morts
Poursuivants des enfants
Ils courent dans ma direction
Rêves de musique
Aux couleurs de cristal
Qui réclament ma protection
Je ne recommencerai jamais ce que j’ai fait

Les bras du soleil
Aux ongles de diamant
Ont capturé mon esprit
Sous un ciel de feu
Mes souvenirs d’amour
Reviennent autour de ma vie
Je ne recommencerai jamais ce que j’ai fait

Voleur d’étincelles
Et fabriquant de fièvres
Viendra pour arrêter le temps
Et la mort vaincue
Non, n’aura pas d’empire
Dans le pays des vivants
Je ne recommencerai jamais ce que j’ai fait

Je ne recommencerai jamais...

Du sens (bonus)

(G. Queloz / T. Queloz)

Audio officiel

Du sens, du sens, je veux retrouver
Du sens, du sens, dans cet infini immense
Du sens, du sens, à ceux que l’on encense
Du sens, du sens, à ce que l’on fait de ses mains

Du sens, du sens, que je puisse aimer
Du sens, du sens, dans cette infinie violence
Du sens, du sens, qui brille par son absence
Du sens, du sens, à ce que l’on fait de ses mains

Comme une mer qui se vide, je suis la flèche et puis la cible
Je suis la théorie crédible que l’on peut mourir inutile


Du sens, du sens, de quel côté crier ?
Du sens, du sens, de quel côté cracher ?
Du sens, du sens, de quel côté tomber ?
Du sens, du sens, à ce que l’on fait de ses mains

Comme une mer qui se vide, je suis la flèche et puis la cible
Je suis la théorie crédible que l’on peut mourir inutile

Je suis la théorie crédible…
Je suis la théorie crédible que l’on peut mourir imbécile

De la fumée

(G. Queloz / T. Queloz)

Audio officiel

Je suis encore debout
Je suis encore le fou
Au bord de la carrière je regarde au fond le trou

J’ai su rester debout
Au milieu de ce cratère rempli, blindé de boue
Au milieu de ce cratère je regarde tourner la roue

Si tu frappes à ma porte au petit matin
Et que tu vois sur mon seuil de la fumée
Le diable m’emporte, je vais très bien
J’ai seulement su me consumer

Si tu frappes à ma porte au petit matin
Et que tu vois sur mon seuil de la fumée
Le diable m’escorte et je vais très bien


Je suis souvent trop saoul
Pour esquiver les coups
Dans l’eau de ma rivière, moi-même je m’absous
J’ai su rester debout
Au milieu des vipères qui susurrent dans mon cou
Au milieu de ce cratère je regarde tourner la roue

Si tu frappes à ma porte au petit matin
Et que tu vois sur mon seuil de la fumée
Le diable m’emporte je vais très bien
J’ai seulement su me consumer

Si tu frappes à ma porte au petit matin
Et que tu vois sur mon seuil de la fumée
Le diable m’escorte et je vais très bien

La même vérité

(G. Queloz / T. Queloz)

Audio officiel

Regarder passer les camions qui transportent tout ce pognon
Respirant ces gaz sales, rois du pétrole en cavale
Je ne vous envie vos costumes, plus de coutume que de fortune
Moi mon cuire est animal et je m’en tiens au principal

Prenez donc la place du roi, je veux bien être le fou, moi
Je préfère manger par terre qu’à votre table, très cher
Je me demande, à titre posthume, que ferez-vous de votre fortune ?
Au boulevard des irremplaçables, toutes les ordures sont recevables

Dans la même lignée nous serons enterrés
Dans le même brasier nous serons brulés
Alors de vous à moi, n’élevez pas la voix
Pour le fou et pour le roi, la même vérité


Je regarde passer les trains sans jamais vouloir y monter
Je préfère n’être jamais rien, j’ai l’adresse où je peux vous trouver
Je vois passer les corbillards qui sont tous immatriculés
Peu importe les milliards de la dépouille à transporter

Dans la même lignée nous serons enterrés
Dans le même brasier nous serons brulés
Alors de vous à moi, n’élevez pas la voix
Pour le fou et pour le roi, la même vérité

Au bar des chanteurs déçus

(G. Queloz / T. Queloz)

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Quand la force me quittera
Que mon cœur n’y sera plus
De m’excuser d’être là
Je m’avouerai enfin battu

Quand ils auront enfin gagné
Quand on ne m’entendra plus
Le prix de ma liberté
M’évitera d’être vendu

J’en connais tant qui en ont
Vous m’en direz tant, tout le tour de la bouche
J’en connais tant qui en ont
Des succès éclatants, de faux amours à la louche

Moi j’m’en fous, j’irai m’saouler
Au bar des chanteurs déçus


J’irai trouver les musiciens
Les flamboyants au son du cœur
Ceux qui se foutent de demain
Qui inventent leurs propres couleurs

J’en connais tant qui en ont
Des talents flamboyants, et dire qu’on les dit louches
J’en connais tant qui en ont
Sans succès éclatant, de l’amour à la louche

Moi j’m’en fous, j’irai m’saouler
Au bar des chanteurs déçus

J’veux faire Elvis

(G. Queloz / T. Queloz)

Audio officiel

Il y a ceux qui rêvent d’être maçon ou boulanger
Rien ne serait plus noble, j’avoue, moi-même j’y ai pensé
J’ai une autre idée, je pourrais tout faire péter
Mettre un costume à franges, bouger comme ça dérange
Quand je serai grand, moi, moi, j’veux faire Elvis

Chacun fait sa révolution
La mienne passe par l’exhibition
Lettre d’or au dos de mon blouson
Il y a marqué en grand: Mort aux cons


Chavirer les foules, ne pas rentrer dans le moule
Quelque part entre le blues et le gospel, chanter la loose
C’est pas mon idée, mais je pourrais l’emprunter
Mettre un costume à franges, vociférer mes louanges
Quand je serai grand, moi, moi, j’veux faire Elvis

Chacun fait sa révolution
La mienne passe par l’exhibition
Lettre d’or au dos de mon blouson
Il y a marqué en grand: Mort aux cons


Dans un avion en or entre Hawaï et Las Vegas
Bottines en alligator, par-delà les tempêtes je trace
Mais quelle belle idée, c’est plus très à la mode
Mettre un costume à franges, pourvu que ça dérange
Quand je serai grand, moi, moi, j’veux faire Elvis

Chacun fait sa révolution
La mienne passe par l’exhibition
Lettre d’or au dos de mon blouson
Il y a marqué en grand: Mort aux cons


Dans un déluge de feu, de cuivres et de décibels
Surgissant comme un dieu sous les cris des filles les plus belles
Mais quelle folle idée, puis mourir sur mon trône
Dans mon costume à franges, m’envoler comme un ange
Quand je serai grand, moi, moi, j’veux faire Elvis

Chacun fait sa révolution
La mienne passe par l’exhibition
Lettre d’or au dos de mon blouson
Il y a marqué en grand: Mort aux cons

C’est le soleil

(G. Queloz / T. Queloz)

Audio officiel

La moindre bête qui foule la terre, tu vas la réduire en poussière
Trois millions d’années de baston pour foutre en l’air la création
Puis tu t’es octroyer le ciel, tu t’es inventés des ailes
T’as creusé tellement profond pour enterrer la création

C’est le soleil qui va gagner
Le jour finit toujours par se lever
C’est le soleil qui va gagner
Le jour finit toujours par se lever


Puis t’as épuisé la terre pour engraisser tes congénères
Que tu finiras par buter dans une guerre pour une frontière
Puis ce caillou t’a plus suffi, tu veux la lune et l’éternité
T’as même inventé le paradis en espérant pouvoir t’y sauver

C’est le soleil qui va gagner
Le jour finit toujours par se lever
C’est le soleil qui va gagner
Le jour finit toujours par se lever


Alors à l’aube de la vengeance, tu commences un peu à trembler
Aux aurores de la délivrance, tu sais que tu ne peux plus gagner

C’est le soleil qui va gagner
Le jour finit toujours par se lever
C’est le soleil qui va gagner
Le jour finit toujours par se lever

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